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Retour d’une étudiante infirmière parrainée par le SFE

Grâce au parrainage du SFE, une jeune enseignante de l’école d’infirmières d’Attapeu a obtenu une licence d’infirmière à l’Université des Sciences de la Santé de Vientiane.

Après deux ans d’études, elle est maintenant de retour à l’école d’infirmières, prête à partager ses connaissances et compétences nouvellement acquises. Elle revient avec joie sur son expérience.

Comment ce diplôme de licence vous aidera-t-il dans votre travail d’enseignante-infirmière ?

J’ai beaucoup appris sur les méthodologies d’enseignement et d’apprentissage et j’ai pu les comparer aux méthodes que nous utilisons ici à Attapeu. Certaines matières pédagogiques pourraient être améliorées en utilisant différentes approches et méthodologies. J’espère travailler avec mes collègues pour les aider à améliorer également leur propres méthodes d’enseignement.

Quels ont été les plus grands défis pour vous personnellement pendant vos études à Vientiane ?

Mes défis concernaient les compétences en communication et en rédaction. Nous avons dû faire de nombreuses présentations et j’ai dû étudier très dur cela, notamment en lisant de nombreux articles de revues scientifiques et médicales. J’ai également développé des compétences en rédaction de rapports.

Quel a été votre sujet préféré pendant vos études ?

Il s’agissait du processus de soins infirmiers pour adultes. Les formateurs enseignaient ces sujets si bien qu’ils m’ont vraiment donné envie d’en apprendre davantage.

Qu’est-ce qui vous a le plus plu dans vos études ?

Je suis une personne timide et donc très nerveuse à l’idée de prendre la parole ou de présenter quoi que ce soit. Le cours m’a aidé à mettre en pratique mes compétences en communication et en gestion. J’ai progressivement gagné en confiance dans ma communication avec les autres.

Qu’allez-vous enseigner ici à l’école d’infirmières ?

En accord avec le directeur de l’école d’infirmières, je continuerai à enseigner les soins infirmiers de santé communautaire, une matière que j’avais enseignée avant mes études à Vientiane.

Propos recueillis par Célie Wagner.